Rochebrune, village imaginaire, est en alerte depuis que se produisent des éboulements sur les massifs à cause du changement climatique. Alors que les acteurs du territoire s’interrogent sur l’avenir de la vallée arrive une alpiniste décidée à réaliser l’ascension du sommet majeur de la région dont une partie s’est effondrée.
Nous suivons en parallèle plusieurs personnages pris dans la montagne et confrontés à l’urgence des enjeux qui la concernent. Tous se retrouveront dans un refuge où la gardienne scrute avec angoisse les falaises qui se brisent autour d’elle.
Cette pièce nous emmène dans la profondeur du monde montagnard, où ces montagnes sont les « sentinelles » du réchauffement climatique qui nous menace. La lente ascension vers les sommets déploie l’image d’une humanité perchée sur son promontoire, au bord du précipice…
On est absorbé immédiatement par ce récit haletant, plein de suspens, mené par quatre brillants comédiens. Mort d’une montagne est une chronique presque cinématographique, de ces spectacles édifiants qui contribuent à éveiller les consciences.