Sur scène, on découvre un homme dessinateur et une femme-clown musicienne, simples observateurs des curiosités de la vie. En suivant une ligne dessinée sans fin qui ouvre l’imaginaire, ils racontent l’amitié entre un enfant, Hervé, et un verdier, petit oiseau jaune et gris.

L’enfant et l’oiseau vivent et grandissent ensemble pendant huit ans. Ils se nourrissent l’un de l’autre. Dans leur chambre, l’un vole quand l’autre reste à terre. Mais quand ils sifflent, leurs chants se mêlent et se confondent.

 L’Oiseau migrateur est une invitation à emprunter un chemin, quel qu’il soit. Une incitation à opérer une migration, à l’intérieur comme à l’extérieur, du connu vers l’inconnu, d’un territoire à un autre. Un voyage graphique et poétique.

Hervé Walbecq et Marie-Aude Thiel créent avec douceur une bulle très théâtrale et visuelle dans laquelle les enfants peuvent vivre l’expérience rare du bruit du temps. La Gazette des Festivals